Tensions à Bruxelles après le rejet de la candidature de Maurice Kamto aux élections présidentielles camerounaises

La décision du Conseil constitutionnel camerounais de rejeter la candidature de l'opposant Maurice Kamto à l'élection présidentielle a provoqué de vives tensions devant l'ambassade du Cameroun à Bruxelles.
Des centaines de Camerounais se sont rassemblés pour manifester leur mécontentement face à ce qu'ils considèrent comme une décision politique visant à écarter un adversaire sérieux du président sortant Paul Biya. Les manifestants ont notamment brandi des pancartes dénonçant "un coup d'État électoral" et réclamant "la vérité des urnes".
Intervention des forces de l'ordre
Face à l'ampleur de la mobilisation, les forces de l'ordre belges sont intervenues pour tenter de disperser la foule. Des échauffourées ont éclaté, entraînant l'interpellation de plusieurs manifestants.
L'ambassade du Cameroun a condamné ces "actes de violence" et affirmé que la décision du Conseil constitutionnel avait été prise "en toute indépendance et conformément à la loi". Cependant, les opposants camerounais restent déterminés à poursuivre leur mobilisation pour dénoncer ce qu'ils considèrent comme une "confiscation de la volonté populaire".
Inquiétudes pour la stabilité du pays
Cette crise électorale survient dans un contexte déjà très tendu au Cameroun, marqué par des tensions séparatistes dans les régions anglophones et une grave crise sécuritaire. Les observateurs s'inquiètent des risques d'escalade et de déstabilisation du pays si la situation politique ne se débloque pas rapidement.
Face à ces enjeux, la communauté internationale appelle au dialogue et au respect de l'État de droit pour trouver une issue pacifique à la crise.
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