Conséquences politiques de l'exclusion de Kamto selon Perplexity

L'exclusion politique de Maurice Kamto, principal opposant de Paul Biya et leader du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (MRC), a plusieurs conséquences majeures sur la scène politique camerounaise :
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Marginalisation accrue de l'opposition : En raison du rejet de sa candidature pour la présidentielle d'octobre 2025, officiellement justifié par un motif de « pluralité d’investiture » lié à la présence d’un autre candidat du même parti (Manidem), Kamto et son mouvement sont exclus du principal combat électoral. Cette décision confirme la stratégie du pouvoir visant à éliminer l'adversaire le plus sérieux, réduisant fortement la visibilité et la capacité de l'opposition à peser politiquement.
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Affaiblissement institutionnel de l'opposition : L'invalidation est la conséquence directe du boycott par le MRC des élections législatives et municipales en 2020, privant le parti de représentation élue, condition requise pour présenter un candidat. Cette situation illustre comment les choix tactiques antérieurs de l'opposition ont été exploités par le régime pour verrouiller le système électoral.
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Perte de crédibilité et défiance démocratique : L’exclusion de Kamto jette un doute fort sur la légitimité et la crédibilité du processus électoral camerounais, tel que souligné par plusieurs observateurs et organisations internationales comme Human Rights Watch. Cela contribue à renforcer la perception d’un scrutin biaisé et d’un système politique intolérant à toute dissidence.
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Renforcement du pouvoir en place : En écartant son principal rival, le président Biya et son régime consolident leur emprise sur le pouvoir, rendant la présidentielle davantage une formalité qu’un véritable processus démocratique compétitif.
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Tensions sociales et politiques : Cette exclusion peut exacerber les tensions et frustrations sociales, notamment chez les partisans de Kamto, alimentant un climat de contestation populaire, répression, et instabilité, dans un contexte déjà marqué par des crises récurrentes.
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Critiques contre la communauté internationale : Kamto dénonce aussi l'attitude de la communauté internationale, notamment l'ONU, qu'il accuse de cautionner indirectement ce qu'il considère comme un « crime politique » en signant des accords avec les organes électoraux camerounais sans garantir une réelle transparence.
En résumé, l'exclusion de Maurice Kamto représente un coup dur pour l'opposition camerounaise, renforçant la mainmise du régime de Paul Biya et fragilisant davantage la démocratie dans le pays, tout en alimentant le risque de tensions politiques et sociales accrues à l'approche de la présidentielle de 2025.
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