LA CANDIDATURE DE MAURICE KAMTO AYANT ÉTÉ REJETÉE, LE MRC INFORME L'OPINION PUBLIQUE QUE LES CONTRIBUTIONS SERONT INTÉGRALEMENT REMBOURSÉES.

Le Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (MRC) a annoncé ce vendredi le remboursement intégral des contributions financières collectées pour soutenir la candidature de son leader, Maurice Kamto, à l'élection présidentielle. Cette décision fait suite au rejet de sa candidature par les autorités électorales, plongeant le parti dans une nouvelle phase de contestation politique.
Un rejet qui entraîne des conséquences immédiates
Le Conseil constitutionnel a invalidé la candidature de Maurice Kamto, ancien candidat à la présidentielle de 2018, pour des raisons administratives jugées "irrecevables" par le MRC. Le parti dénonce une décision arbitraire et affirme que cette exclusion s'inscrit dans une logique de marginalisation politique.
Face à cette situation, le MRC a pris l'engagement solennel de rembourser toutes les contributions versées par les militants et sympathisants pour financer la campagne. Une cellule spéciale sera mise en place pour organiser les restitution dans les meilleurs délais.
Un geste de "transparence et de responsabilité"
Dans un communiqué officiel, le parti a tenu à rassurer ses supporters : "En l'absence d'une campagne électorale, nous nous engageons à restituer chaque franc collecté. Ce remboursement témoigne de notre attachement à l'éthique et à la confiance que nous portons à nos militants."
Cette annonce intervient dans un contexte politique tendu, où le MRC, principale force d'opposition, dénonce régulièrement un "verrouillage" du système électoral camerounais.
Quelles suites pour le MRC ?
Si le remboursement des contributions apaise certaines frustrations, la question de la stratégie politique du parti reste en suspens. Plusieurs options sont envisagées :
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Une contestation juridique du rejet de candidature.
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Un appel à la mobilisation citoyenne pour dénoncer "l’exclusion politique".
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Un boycott actif du processus électoral.
Pour l'heure, les partisans de Maurice Kamto maintiennent la pression, exigeant plus de transparence dans le processus électoral.
Alors que la présidentielle camerounaise s'annonce sans Kamto, le MRC tente de préserver la confiance de sa base en honorant ses engagements financiers. Reste à savoir quelle forme prendra la prochaine bataille politique du mouvement.
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